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« 127 heures » de Danny Boyle

127 heures

3 étoiles

Parti pour une randonnée en solitaire dans les gorges de l’Utah, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve bloqué au fond d’un canyon isolé lorsqu’un rocher s’éboule, lui emprisonnant le bras. Pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, il est en proie à des hallucinations avec pour seule compagnie le souvenir des siens. Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence… Après le triomphe de l’excellentissime « Slumdog Millionaire », reportant pas moins de 4 Golden Globes et 8 Oscars il y a deux ans tout juste, Danny Boyle signe déjà son retour derrière la caméra, et quel retour ! avec l’adaptation d’une histoire vraie; l’histoire d’un homme, de courage face à son destin, face à ce qui lui arrive. Durant 127 heures, le personnage, magnifiquement bien interprêté par James Franco, est coincé face à ce rocher, face à lui même et face à ses souvenirs, ses hallucinations, ses envies. Le début du film est tout aussi hallucinant au niveau montage qu’il est vraiment très drôle, de manière à s’attacher, très vite, à Aron. Ce qui est génial dans ce film, c’est ce que nous fait ressentir Boyle; en effet, on se retrouverait presque au même niveau que le personnage : enfermé, assoifé, en proie à la peur et la souffrance. Et quelle ambiance dans la salle ! Je n’ai jamais vu ça. Le film, et plus particulièrement les derniers instants, est vraiment difficile à regarder. Mais quel bonheur à la fin du film d’avoir autant été retourné par l’univers, l’esthétique, le mélange entre humour et drame, entre un montage très dynamique au départ puis très restreint ensuite. On a vraiment l’impression de vivre ces 127 heures en temps réel et Boyle n’oublie rien : la soif, la faim, la fatalité, la relativisation, la prise de conscience, le manque, la mondialisation, la solitude. En bref, « 127 heures » n’égal en rien « Slumdog millionaire » mais il est un choc et une excellente surprise de ce début d »année.

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« Toi, moi, les autres » de Audrey Estrougo

 Toi, moi, les autres

1 étoiles

Gab a une vie rangée : une fiancée, un mariage en préparation, une famille aisée. Leïla ne s’autorise pas à vivre la sienne : des études de droit, un petit frère turbulent, une maman partie trop tôt… Alors lorsque Gab renverse le petit frère de Leïla, c’est le choc des mondes et le début d’une grande histoire d’amour qui va se heurter violemment à la réalité. Tina, la plus proche confidente de Leïla est sans papiers, sous la menace d’une reconduite à la frontière et se fait arrêter. Alors que le monde de Leïla s’effondre, Gab est prêt à tout pour elle, même à s’opposer à son père, préfet de police. Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ?… La comédie est un genre très courant pour traiter du racisme en France ( « Il reste du jambon? », « Neuilly sa mère » par exemple) mais la comédie musicale beaucoup moins. Aux USA nous avons eu droit au très bon « Hairspray » en 2007 avec un vrai univers, une vraie dynamique et du côté Francais, « Agathe Cléry » qui fut un echec critique. C’est dire que d’avoir eu l’ambition de vouloir faire une comédie musicale, à la française, c’est-à-dire, comme on ne sait pas trop faire (par rapport à nos amis Americains) était plutôt casse gueule. Dans « Toi, moi, les autres », il est vrai que ça ne vole pas haut, c’est décousu et la scénario est vraiment nunuche pour donner un pretexte afin de dénoncer nos problèmes actuelles (Pour cette part, c’est assez réussi). Il est toujours très interressant, comme pour Mamma Mia ! de voir comment des chansons connus ont étés inserrés dans un film. En plus, nos acteurs chantent très bien et c’est une joie de retrouver Leila Bekhti après « Tout ce qui brille » et le jeune Benjamin Siksou qui signe son premier grand rôle principal. En bref, « Toi, moi, les autres » est assez décevant mais dégage tout de même une très bonne énergie.

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« Le discours d’un roi » de Tom Hooper

Le Discours d'un roi

4 étoiles

D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie. Déjà un grand succés au Etats-Unis, « The King’s speech » crée la surprise en France. Tom Hooper nous livre un film veritablement bouleversant; les interpretations de Geoffrey Rush, Helena Bonham Carten et surtout de Colin Firth méritent amplement les oscars. (On croise les doigts pour eux). Le scénario est parfait, la photographie, magnifique. C’est un film remplit de beaucoup d’humanité, d’envie qu’il ne faut absolument pas rater. Tom Hooper et son équipe meritent les honneurs.

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« Sex friends » de Ivan Reitman

Sex Friends

1 étoiles

Entre « Sex Friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux ! Est-ce bien clair pour Emma et Adam ? Après les « Toy Boy », « Kiss & Kill », Ashton Kutcher ne cesse de s’exprimer dans la comédie romantique et plus particulièrement dans des films brouillons tel que celui-ci. Il joue toujours le même personnage et la présence de Natalie Portman sauve un peu le tout; sans dire que le jeu de Kutcher est mauvais, au contraire; il faudrait plutôt critiquer le scénario. La bande annonce, qui est plus réussie que le film, nous donnait veritablement envie de se détendre; or l’ennui arrive très vite et le film a beaucoup de maladresses. Natalie Portman, après son incroyable prestation dans « Black Swan » fascine et s’en sort vraiment très bien dans la comédie. Ses fans et ceux de Kutcher seront sans doute sous le charme de ce film sans relief.

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« Tron l’héritage » de Joseph Kosinski

Tron l'héritage

2 étoiles

Sam Flynn, 27 ans, est le fils expert en technologie de Kevin Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, il se retrouve aspiré dans ce même monde de programmes redoutables et de jeux mortels où vit son père depuis 25 ans. Avec la fidèle confidente de Kevin, père et fils s’engagent dans un voyage où la mort guette, à travers un cyber univers époustouflant visuellement, devenu plus avancé technologiquement et plus dangereux que jamais…Après presque trente ans, l’annonce de la conception de la suite du « Tron » de 1982 résonnait comme un projet très ambitieux et risqué pour Disney. C’est en voyant celui-ci que l’on s’apercoit que le premier a mal vieillit; en effet, ici, l’esthetique du film est grandiose même si la 3D ne se ressent que partiellement. L’univers est incroyable, la bande son est parfaite, digne de Daft Punk qui donne beaucoup de caractère à ce film au scénario sans beaucoup de suspense et sans de grande originalité. Le film nous capte dès le début mais en laissera certains en chemin très vite, et c’est dommage, il y avait beaucoup de matière à travailler. « Tron l’héritage » n’en reste pas moins un bon divertissement, que l’on voit jamais, comme ce fut à l’époque pour la sortie de « Tron ».

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« Black Swan » de Darren Aronofsky

Black Swan

 4 étoiles(8.6/10)

Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily…Après une séquence d’introduction absolument magnifique visuellement, pleine de grâce, qui donne le ton au reste du film, l’intrigue va pouvoir vite se mettre en place pour au fur et à mesure, accentuer la tension sur le personnage, les troubles pour un final tout aussi parfait que nos nerfs sont à blocs; chose que l’on retrouvait biensur dans « Requiem for a dream ». On s’interresse énormément au personnage de Nina, merveilleusement interprêtée par Natalie Portman, une vraie prestation à Oscar; un personnage qui va se troubler petit à petit et que le spectateur découvrira, sans que le réalisateur en fasse trop de côté là, pour remarquer ceci; bien au contraire. En bref, « Black Swan » est un film magnifique : scénario original, mise en scéne grinçante et tremblante, une photographie des plus belles et une actrice principale touchante, vraie et incroyable.

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« Rien à déclarer » de Dany Boon

Rien à déclarer

2 étoiles (6.6/10)

1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique. Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.  Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales. Après l’incroyable succés de « Bienvenue chez les Ch’tis », il faut dire que Dany Boon était attendu au tournant. Avec « Rien à déclarer », on retrouve tout à fait sa marque de fabrique : film régional (cette fois-ci du côté de la Belgique) avec deux personnages principaux (Boon/Merad et Boon/Poelvoorde), un casting efficace, une bonne atmosphere et une même manière de filmer. Même si nous avons une fois plus le droit à de bons gags et de bonnes situations comiques, certaines scénes peuvent paraître longuettes et le message, ma foi juste, un peu trop exposé, qui gâche un peu le scénario déjà simplet. Il en reste une comédie familiale très plaisante, qui détend, qui fait rire à plusieurs reprises, et quel joie de retrouver Dany en grande forme (ainsi que toute la panoplie d’acteurs). En bref, « Rien à déclarer » ne restera pas dans les mémoires comme les « Ch’tis » mais le film reste un très bon divertissement bien maîtrisé et drôle.

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« Bienvenue chez les Ch’tis » de Dany Boon

Bienvenue chez les Ch'tis

3 étoiles(7.1/10)

Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d’obtenir une mutation sur la Côte d’Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord. Pour les Abrams, sudistes pleins de préjugés, le Nord c’est l’horreur, une région glacée, peuplée d’êtres rustres, éructant un langage incompréhensible, le « cheutimi ». Philippe ira seul. A sa grande surprise, il découvre un endroit charmant, une équipe chaleureuse, des gens accueillants, et se fait un ami : Antoine, le facteur et le carillonneur du village, à la mère possessive et aux amours contrariées. Quand Philippe revient à Salon, Julie refuse de croire qu’il se plait dans le Nord. Elle pense même qu’il lui ment pour la ménager. Pour la satisfaire et se simplifier la vie, Philippe lui fait croire qu’en effet, il vit un enfer à Bergues. Dès lors, sa vie s’enfonce dans un mensonge confortable…Fort de 20 millions de spectateurs en 2008, grâce à un buzz médiatique et un bouche à oreille excellent, « Bienvenue chez les Ch’tis » s’est imposé comme étant le second film ayant rassemblé le plus de spectateurs, juste derrière Titanic et ses quelques milliers supplémentaires. Que dire du film? Il est très sympathique, très chaleureux et très drôle. Le scénario sonne juste malgré sa simplicité, il nous emmene tout de même vers de très bons moments et vers des scénes mémorables avec d’excellentes répliques. Après « La maison du bonheur », Dany Boon nous ramène à la comédie française culte comme on les aimes et qui sont malheureusement de plus en plus rares.

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« Au-delà » de Clint Eastwood

Au-delà

1 étoiles(4.9/10)

Au-delà est l’histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu’elle soulève. George est un Américain d’origine modeste, affecté d’un « don » de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l’être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont fi nir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l’Au-delà. Après les excellents « Gran Torino », « L’échange », « Invictus » pour ne citer que les plus récents, ce nouveau Clint Eastwood était très attendu. C’est la première fois que le réalisateur aborde un tel sujet et à recours a des effets speciaux conséquents. Mais voilà, le film ne convainct pas très bien et le talent, la manière de faire d’Eastwood ne se retrouve pas dans le film. Le début est pourtant très efficace en ce qui concerne la retranscription du tsunami; mais on fait très vite du sur place et l’intrigue n’avance pas, ca reste très plat et il n’y a pas de grandes surprises. Dans « Invictus » par exemple, la photographie était magnifique tout comme la fin du film (le match) qui fut un veritable moment de cinéma; mais celui-ci se termine sans originalité et le propos ne va pas malheureusement pas assez loin.  C’est vraiment très dommage. Cela dit, le film n’est pas non plus un echec, on prend ce qu’il y a à prendre, on pose la question de se demander ce qu’il y a après la vie, comment peut bien être la mort et le film nous transmet le message de profiter de l’instant présent, car chaque minute compte et chaque minute peut bouleverser la précédente. C’est donc un Eastwood mineur, qui nous déçoit à cause de la comparaison que l’on en fait avec ses précédents (récents) qui furent tous, excellents.

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« Ramona et Beezus » de Elizabeth Allen

Ramona et Beezus

1 étoiles(4.5/10)

La petite Ramona Quimby a beaucoup d’imagination et de l’énergie à revendre. Ses idées joyeusement loufoques ont tendance à provoquer des catastrophes, ce qui pousse tout le monde à garder un œil sur elle, en particulier sa grande sœur, Beezus. Son goût de l’aventure et sa malice vont pourtant s’avérer très utiles lorsque la maison familiale va se retrouver menacée… Un synopsis assez familier, une star des ados, une cible familiale pour une comédie qui tient ses promesses : celles de divertir, de vendre de la bonne humeur et ce, d’une manière très propre à lui-même. La jeune Joey King est fascinante et très charmante dans son jeu; et Selena Gomez confirme ses talents de comédienne après avoir aisément montrer ses talents de chanteuses. Cette jeune enfant, très rêveuse donne lieu a des moments très sympathiques au niveau de la mise en scéne et des idées (de la retranscription des éléments de sa mèmoire, materiellement). En bref, malgrè sa mauvaise distribution en salle, « Ramona et Beezus » est un film familial qui ravira les plus jeunes.

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